Ces temps-ci, je lis l'homme sans qualités de Musil.

Je n'en suis qu'au début mais, déjà, j'adore la manière qu'a le personnage principal de décomposer intellectuellement, un à un, les champs du possible, avec une productivité réelle proche du néant.

C'est rassurant de se sentir moins seul dans ses névroses, un peu comme ce petit morceau d'âme qu'on se trouve en commun avec les gens qui deviennent des amis.

Ces rencontres, littéraires ou humaines, sont autant de petits miroirs éparpillés où chercher un peu de son propre reflet.

Être beau est finalement assez accessoire, exister, c'est déjà pas mal ...

Et c'est la raison pour laquelle je vais m'empiffrer encore aujourd'hui sans vergogne pour fêter sans honte mon putain d'anniversaire qui me déprime un peu plus chaque année :D